Le conseil de direction du Groupe des droits et des ressources a nommé comme nouveaux membres trois leaders mondiaux de la défense de l'environnement, de la finance et des droits de l'homme : Emma Norrstad Tickner (Suède), Emily Kinama (Kenya) et Peter "Mike" Bryan (États-Unis). Ils rejoignent Gam Shimray, un leader autochtone Naga du nord-est de l'Inde, qui a rejoint l'organisation en octobre 2023.
La publication récente de la deuxième édition du rapport intitulé À qui appartiennent les terres du monde ? offre une occasion importante pour faire le point sur l'État, au niveau mondial, de la reconnaissance des droits fonciers des communautés autochtones, afro-descendantes et locales. Les données du rapport couvrent 73 pays, qui représentent 85 % de la superficie mondiale, et donnent une vision panoramique du paysage mondial des droits fonciers des communautés, à un moment crucial pour les populations et pour la planète. Voici cinq des principaux points à retenir du rapport.
Plus de 300 représentants de peuples autochtones, de communautés locales, de gouvernements, de donateurs et d'ONG de 47 pays africains se sont réunis le mois dernier en Namibie pour élaborer collectivement une stratégie de conservation dirigée par les communautés et centrée sur les populations en Afrique.
En octobre, l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo a adopté la toute première loi sur l'aménagement du territoire du pays. L'adoption de ce projet de loi historique est le résultat de plusieurs années de plaidoyer de la part d'organisations de la société civile dirigées par le Centre des technologies Innovatrices et le Développement Durable (CTIDD).
Plus de 100 participants venant de 11 pays se sont réunis à Arusha, en Tanzanie, cette semaine pour la quatrième conférence des institutions foncières nationales en Afrique, qui vise à garantir les droits fonciers coutumiers.
Du 12 au 14 septembre 2023, le Réseau des institutions foncières africaines pour les droits communautaires (ALIN) tiendra sa 4e conférence régionale à Arusha, en Tanzanie. Les institutions foncières de plus d'une douzaine de pays partageront leurs expériences, opportunités et défis pour faire avancer l'agenda des droits fonciers communautaires en Afrique, avec les pasteurs et les femmes et les jeunes autochtones et des communautés locales au centre de l'attention.
D’après un nouveau rapport de l’Initiative des droits et ressources (RRI), les législations nationales actuelles permettraient de reconnaître la propriété et le contrôle des peuples autochtones, des peuples afrodescendants et des communautés locales sur plus de 260 millions d’hectares (Mha) de terres à travers le monde, soit deux fois la taille du Pérou.
Des femmes autochtones et des dirigeantes de communautés locales d'Afrique, d'Asie, d'Amérique du Nord et d'Amérique du Sud se réunissent à Brazzaville pour renforcer le mouvement mondial de solidarité en faveur d'initiatives menées par des femmes pour protéger la biodiversité et renforcer la résilience au changement climatique.
Des dirigeants autochtones et communautaires d'Amérique du Nord et du Sud se réunissent pour établir des relations et renforcer un mouvement de solidarité mondiale autour des réponses apportées par les autochtones et les communautés aux crises mondiales de la biodiversité et du climat.
Ce discours-programme a été partagé en personne le 21 juillet 2022 lors du Congrès des aires protégées d'Afrique de l'UICN à Kigali, au Rwanda. Patrick appelle les gouvernements à s'appuyer sur la diversité culturelle de l'Afrique pour élaborer de nouveaux modèles de conservation qui reconnaissent et garantissent légalement les droits fonciers des peuples autochtones et des communautés locales, comme une solution juste et viable à la crise mondiale de la biodiversité.
Le 14 novembre marque la Journée du genre et la Journée de l'eau à la Cdp27 à Sharm-El-Sheikh, en Égypte. Nous devons prendre un moment pour reconnaître comment les femmes et les filles autochtones, afro-descendantes et des communautés locales sont des leaders dans l'atténuation et l'adaptation au changement climatique et font partie intégrante de la réalisation du Programme de développement durable 2030 de l'ONU.
Le 11 novembre, lors de la Cdp27, 41 organisations de femmes d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine ont lancé un nouveau réseau de plaidoyer appelé l'Alliance des femmes du Sud pour la tenure et le climat.
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi, a signé un projet de loi historique visant à protéger et à promouvoir les droits des peuples autochtones pygmées. Il s'agit de la première législation jamais adoptée dans le pays pour reconnaître et sauvegarder les droits spécifiques des peuples autochtones.
Lors de la CdP 26 qui s’est tenue à Glasgow, 22 donateurs ont pris un engagement historique : verser 1,7 milliard USD afin de soutenir les droits fonciers et forestiers des peuples autochtones et des communautés locales. Un an plus tard, de nombreuses questions demeurent quant au déboursement, à l’impact et à l’accessibilité de cet engagement.
Le présent rapport évalue les financements octroyés par les bailleurs de fonds à la tenure et à la conservation des PA et des CL entre 2011 et 2020 afin de tirer les leçons des tendances historiques et d’exposer les occasions clés d’améliorer l’efficacité de ces financements au cours des cinq années à venir. Il propose que les financements versés par les bailleurs de fonds soient plus adaptés aux objectifs.
En juillet, une délégation de RRI a participé au tout premier Congrès des aires protégées d'Afrique de l'UICN au Rwanda. L'APAC a marqué un moment crucial dans l'élaboration du programme de conservation de l'Afrique et a abouti à l'Appel à l'action de Kigali. Voici la réponse de notre délégation à cet appel.
Œuvrant en collaboration avec le Chepkitale Indigenous Peoples’ Development Project (CIPDP) (projet de développement des peuples autochtones chepkitale), une organisation locale, RRI a récemment organisé une visite visant à mettre en lumière le rôle transformateur de la conservation communautaire dans la protection des forêts riches en biodiversité du mont Elgon.
Collaborateur de longe date de RRI, l’ONG Social Entrepreneurs for Sustainable Development (Entrepreneurs sociaux pour le développement durable, SESDev) a étudié comment la loi sur les droits fonciers du Liberia a impacté les droits fonciers et les moyens de subsistances des femmes depuis 2018.
Le Sénat de la République démocratique du Congo a fait un grand pas en avant le 10 juin 2022 dans la reconnaissance des droits coutumiers de sa population autochtone en adoptant une nouvelle loi sur la promotion et la protection des droits des peuples autochtones pygmées.
Alors que le rôle joué par les peuples autochtones et les communautés locales dans la sauvegarde de la planète est reconnu depuis longtemps par les initiatives mondiales en matière de climat et de conservation, leurs représentants et alliés ont lancé un nouveau mécanisme pour financer les efforts menés localement dans le plein respect des droits des peuples autochtones et des communautés locales.
Une décennie d'efforts de la coalition RRI en RDC a conduit à une politique foncière progressiste dans le pays.
Nous sommes ravis d’annoncer que l’Initiative des droits et ressources, l’Alliance mondiale des collectivités territoriales et la Campagne pour la nature ont reçu une subvention du Bezos Earth Fund afin de renforcer conjointement la reconnaissance des droits fonciers des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples afro-descendants dans les Andes tropicales et le bassin du Congo.
Un nouveau rapport du Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF), un partenariat mondial visant à réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, et du fonds de la Banque mondiale pour l'amélioration de l'accès aux avantages tout en réduisant les émissions (EnABLE), décrit les moyens concrets que les communautés mondiales peuvent mettre en œuvre pour atténuer le changement climatique en renforçant la souveraineté autochtone.
À l'occasion de la 26e Conférence des Parties de la CCNUCC, de nouvelles recherches montrent que les peuples autochtones et les communautés locales détiennent au moins 958 millions d'hectares de terres dans des pays où se trouvent la majorité des forêts tropicales menacées de la planète, mais qu'ils ne disposent de droits légaux que sur moins de la moitié de leurs terres.