Le conseil de direction du Groupe des droits et des ressources a nommé comme nouveaux membres trois leaders mondiaux de la défense de l'environnement, de la finance et des droits de l'homme : Emma Norrstad Tickner (Suède), Emily Kinama (Kenya) et Peter "Mike" Bryan (États-Unis). Ils rejoignent Gam Shimray, un leader autochtone Naga du nord-est de l'Inde, qui a rejoint l'organisation en octobre 2023.
La publication récente de la deuxième édition du rapport intitulé À qui appartiennent les terres du monde ? offre une occasion importante pour faire le point sur l'État, au niveau mondial, de la reconnaissance des droits fonciers des communautés autochtones, afro-descendantes et locales. Les données du rapport couvrent 73 pays, qui représentent 85 % de la superficie mondiale, et donnent une vision panoramique du paysage mondial des droits fonciers des communautés, à un moment crucial pour les populations et pour la planète. Voici cinq des principaux points à retenir du rapport.
D’après un nouveau rapport de l’Initiative des droits et ressources (RRI), les législations nationales actuelles permettraient de reconnaître la propriété et le contrôle des peuples autochtones, des peuples afrodescendants et des communautés locales sur plus de 260 millions d’hectares (Mha) de terres à travers le monde, soit deux fois la taille du Pérou.
Des dirigeants autochtones et communautaires d'Amérique du Nord et du Sud se réunissent pour établir des relations et renforcer un mouvement de solidarité mondiale autour des réponses apportées par les autochtones et les communautés aux crises mondiales de la biodiversité et du climat.
Le 14 novembre marque la Journée du genre et la Journée de l'eau à la Cdp27 à Sharm-El-Sheikh, en Égypte. Nous devons prendre un moment pour reconnaître comment les femmes et les filles autochtones, afro-descendantes et des communautés locales sont des leaders dans l'atténuation et l'adaptation au changement climatique et font partie intégrante de la réalisation du Programme de développement durable 2030 de l'ONU.
Le 11 novembre, lors de la Cdp27, 41 organisations de femmes d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine ont lancé un nouveau réseau de plaidoyer appelé l'Alliance des femmes du Sud pour la tenure et le climat.
Lors de la CdP 26 qui s’est tenue à Glasgow, 22 donateurs ont pris un engagement historique : verser 1,7 milliard USD afin de soutenir les droits fonciers et forestiers des peuples autochtones et des communautés locales. Un an plus tard, de nombreuses questions demeurent quant au déboursement, à l’impact et à l’accessibilité de cet engagement.
Le présent rapport évalue les financements octroyés par les bailleurs de fonds à la tenure et à la conservation des PA et des CL entre 2011 et 2020 afin de tirer les leçons des tendances historiques et d’exposer les occasions clés d’améliorer l’efficacité de ces financements au cours des cinq années à venir. Il propose que les financements versés par les bailleurs de fonds soient plus adaptés aux objectifs.
Alors que le rôle joué par les peuples autochtones et les communautés locales dans la sauvegarde de la planète est reconnu depuis longtemps par les initiatives mondiales en matière de climat et de conservation, leurs représentants et alliés ont lancé un nouveau mécanisme pour financer les efforts menés localement dans le plein respect des droits des peuples autochtones et des communautés locales.
Un nouveau rapport du Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF), un partenariat mondial visant à réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, et du fonds de la Banque mondiale pour l'amélioration de l'accès aux avantages tout en réduisant les émissions (EnABLE), décrit les moyens concrets que les communautés mondiales peuvent mettre en œuvre pour atténuer le changement climatique en renforçant la souveraineté autochtone.
À l'occasion de la 26e Conférence des Parties de la CCNUCC, de nouvelles recherches montrent que les peuples autochtones et les communautés locales détiennent au moins 958 millions d'hectares de terres dans des pays où se trouvent la majorité des forêts tropicales menacées de la planète, mais qu'ils ne disposent de droits légaux que sur moins de la moitié de leurs terres.
L’incapacité à reconnaître les droits coutumiers dans les forêts tropicales favorise la déforestation, le changement climatique et même les conflits armés ; de nouvelles données…
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REFACOF: Atelier régional sur le thème « Genre et Tenure en Afrique »
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Les guerres des matières premières » nouveau hors-série d'Alternatives Internationales (French)
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