Droits des communautés et changement climatique: Quel avenir voulons-nous?
Droits des communautés et changement climatique: Quel avenir voulons-nous?

Le 17 septembre 2023, plus de 70 représentants des titulaires de droits et leurs alliés se sont réunis pour un dialogue mondial sur la façon dont le financement climatique peut ou doit soutenir leur vision de l'avenir dans un monde affecté par le changement climatique. Tenu selon les règles de Chatham House, le dialogue a cherché à aller au-delà des lacunes et des défis connus pour répondre aux besoins critiques des détenteurs de droits et commencer à définir des voies qui peuvent soutenir un avenir plus juste, équitable, inclusif, durable et résilient au changement climatique pour tous.

Raport de l’atelier: La promotion des droits communautaires dans la conservation par zone
Raport de l’atelier: La promotion des droits communautaires dans la conservation par zone

Le thème de la semaine du climat de cette année, "Nous pouvons. Nous le ferons", axé sur l'urgence d'agir, a servi de toile de fond à 25 dirigeants de peuples autochtones, d'ONG, de la société civile et de donateurs pour discuter de ce qu'ils peuvent faire pour garantir que les droits et les priorités des communautés soient au centre des efforts de conservation par zone à l'échelle mondiale. Ce rapport rassemble les aspects les plus importants de ce dialogue.

MegaFlorestais 2023 Synopsis de la réunion
MegaFlorestais 2023 Synopsis de la réunion

Du 26 au 30 juin 2023, les dirigeants des agences forestières publiques du réseau MegaFlorestais de certains des pays les plus boisés du monde se sont réunis à Lake Tahoe, en Californie, pour la première fois depuis avant la pandémie de Covid-19. Ils se sont réunis pour s'informer sur les programmes de gestion forestière en cours, partager les tendances en matière de politique forestière, renforcer les relations, élargir les connaissances collectives et promouvoir l'innovation stratégique.

Rapport Annuel 2022
Rapport Annuel 2022

Le présent rapport donne un aperçu de quelques-unes des principales réussites de notre coalition, qui nous donnent espoir et vigueur, en particulier au moment où nous nous lançons dans notre nouveau programme stratégique quinquennal.

Les pasteurs sont bien adaptés aux environnements difficiles et ont une connaissance approfondie de leurs ressources naturelles. Ils ont également souffert de la sécheresse, de la famine, de l'ingérence politique, de l'insécurité physique, des agressions armées, de l'appauvrissement croissant et de la marginalisation. Malgré ces obstacles, les pasteurs gèrent depuis longtemps leurs terres à des fins diverses, notamment la mobilité du bétail, qui dépend de vastes paysages en propriété commune, de la connaissance de la productivité des écosystèmes et de la capacité à négocier l'accès aux ressources. Même si leurs institutions traditionnelles et leur cohésion sociale s'érodent, ils continuent à jouer un rôle important dans l'utilisation des ressources naturelles.

L’importance des territoires communautaires dans 24 pays pour le climat mondial
L’importance des territoires communautaires dans 24 pays pour le climat mondial

Cette recherche rappelle opportunément l’importance mondiale des terres et territoires détenus par les communautés, leur importance pour la protection, la restauration et l’utilisation durable des forêts tropicales à travers le monde, ainsi que les lacunes critiques dans l’architecture du développement international qui ont jusqu’à présent sapé les progrès vers la reconnaissance légale de ces terres et territoires.

Cette étude examine l’état de la reconnaissance juridique des droits des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples afro-descendants sur le carbone présent sur leurs terres et territoires dans 31 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Ensemble, ces pays abritent près de 70 pour cent des forêts tropicales du monde et représentent au moins 62 pour cent du potentiel total de solutions climatiques naturelles réalisables et donc la majeure partie des réductions d’émissions basées sur la nature et des opportunités de compensation carbone dans les pays forestiers tropicaux et subtropicaux.

Cette analyse montre que la grande majorité des pays forestiers tropicaux qui cherchent à bénéficier des marchés internationaux du carbone forestier n'ont pas encore défini en droit et en pratique les droits des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples Afro-descendantes sur le carbone présent sur leurs terres et territoires coutumiers.

Crise de la COVID-19 sur fond de lois et règlementations préjudiciables en Asie du Sud et du Sud-Est
Crise de la COVID-19 sur fond de lois et règlementations préjudiciables en Asie du Sud et du Sud-Est

Le présent document traite des évolutions législatives survenues pendant la crise de la COVID-19 en Inde, en Indonésie et aux Philippines qui compromettent les interactions durables entre l'homme et son environnement et, pour les PA et les CL, la jouissance des droits sur leurs territoires coutumiers. Même si l'Inde, l'Indonésie et les Philippines n’ont toujours pas ratifié la Convention 169 relative aux peuples autochtones et tribaux, 1989 (OIT 169), ces trois pays ont déjà ratifié la Déclaration des Nations unies sur les droits des Peuples Autochtones (UNDRIP). Chacun de ces pays a également initié des réformes de tenure foncière et forestière au niveau national, même si leur mise en oeuvre suit un rythme faible.

Cette analyse présente les tendances mondiales en matière de droits forestiers sur une période de quinze ans allant de 2002 à 2017. C’est le quatrième volet d’une série d’analyses de la reconnaissance légale des droits forestiers dans le monde, en fonction de quatre catégories de régimes fonciers juridiquement reconnus (par voie statutaire) auxquels les forêts peuvent être soumises : placées sous administration gouvernementale, assignées aux peuples autochtones et aux communautés locales, appartenant aux peuples autochtones et aux communautés locales, et détenues à titre privé par des particuliers ou des entreprises.

Des risques et conflits à la paix et la prospérité
Des risques et conflits à la paix et la prospérité

En 2016, il est désormais massivement reconnu que les droits fonciers des peuples autochtones et des communautés locales sont essentiels pour assurer la paix et la prospérité, le développement économique, la sûreté des investissements, et l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques.

Dix ans de MegaFlorestais
Dix ans de MegaFlorestais

Il y a un peu plus de dix ans, plusieurs responsables d’agences forestières publiques de nombreux pays se sont réunis à Beijing, en Chine, lors…

Sécuriser les Droits pour Lutter Contre le Changement Climatique
Sécuriser les Droits pour Lutter Contre le Changement Climatique

Le rapport analyse les preuves de plus en plus nombreuses démontrant le lien entre, d’une part, les droits forestiers des communautés et, d’autre part, la santé des forêts et un taux plus faible d’émissions de CO2 issues de la déforestation et de la dégradation forestière.