Le conseil de direction du Groupe des droits et des ressources a nommé comme nouveaux membres trois leaders mondiaux de la défense de l'environnement, de la finance et des droits de l'homme : Emma Norrstad Tickner (Suède), Emily Kinama (Kenya) et Peter "Mike" Bryan (États-Unis). Ils rejoignent Gam Shimray, un leader autochtone Naga du nord-est de l'Inde, qui a rejoint l'organisation en octobre 2023.

D’après un nouveau rapport de l’Initiative des droits et ressources (RRI), les législations nationales actuelles permettraient de reconnaître la propriété et le contrôle des peuples autochtones, des peuples afrodescendants et des communautés locales sur plus de 260 millions d’hectares (Mha) de terres à travers le monde, soit deux fois la taille du Pérou.

Lors de la CdP 26 qui s’est tenue à Glasgow, 22 donateurs ont pris un engagement historique : verser 1,7 milliard USD afin de soutenir les droits fonciers et forestiers des peuples autochtones et des communautés locales. Un an plus tard, de nombreuses questions demeurent quant au déboursement, à l’impact et à l’accessibilité de cet engagement.

En juillet, une délégation de RRI a participé au tout premier Congrès des aires protégées d'Afrique de l'UICN au Rwanda. L'APAC a marqué un moment crucial dans l'élaboration du programme de conservation de l'Afrique et a abouti à l'Appel à l'action de Kigali. Voici la réponse de notre délégation à cet appel.

Le commerce mondial, la consommation, la croissance démographique et l'urbanisation sont à l'origine de transformations qui, en partie, entraînent la destruction de la nature. Le Forum économique mondial classe la perte de biodiversité parmi les cinq principaux risques mondiaux. Il est clair que la protection de l'environnement devrait figurer en bonne place dans les programmes politiques et stratégiques, mais trop souvent, la gouvernance environnementale est faible et la mise en œuvre des politiques négligée.

Pour renforcer le pouvoir d'action des femmes dans le monde entier, les gouvernements et les bailleurs de fonds doivent agir en faveur de la justice de genre et rendre de toute urgence les financements disponibles et accessibles aux organisations de femmes autochtones, afro-descendantes et des communautés locales dans les pays du Sud qui ont été historiquement sous-appuyées et sous-financées.

RRI et Campaign for Nature lancent CLARIFI – un nouveau mécanisme international pour financer les actions communautaires

Alors que le rôle joué par les peuples autochtones et les communautés locales dans la sauvegarde de la planète est reconnu depuis longtemps par les initiatives mondiales en matière de climat et de conservation, leurs représentants et alliés ont lancé un nouveau mécanisme pour financer les efforts menés localement dans le plein respect des droits des peuples autochtones et des communautés locales.

Nous sommes ravis d’annoncer que l’Initiative des droits et ressources, l’Alliance mondiale des collectivités territoriales et la Campagne pour la nature ont reçu une subvention du Bezos Earth Fund afin de renforcer conjointement la reconnaissance des droits fonciers des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples afro-descendants dans les Andes tropicales et le bassin du Congo.

Un nouveau rapport du Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF), un partenariat mondial visant à réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, et du fonds de la Banque mondiale pour l'amélioration de l'accès aux avantages tout en réduisant les émissions (EnABLE), décrit les moyens concrets que les communautés mondiales peuvent mettre en œuvre pour atténuer le changement climatique en renforçant la souveraineté autochtone.

Une nouvelle étude montre l’importance des territoires détenus par les communautés dans 24 pays pour le climat mondial

À l'occasion de la 26e Conférence des Parties de la CCNUCC, de nouvelles recherches montrent que les peuples autochtones et les communautés locales détiennent au moins 958 millions d'hectares de terres dans des pays où se trouvent la majorité des forêts tropicales menacées de la planète, mais qu'ils ne disposent de droits légaux que sur moins de la moitié de leurs terres.

Conservation guidée par les Autochtones : pourquoi est-elle essentielle pour atteindre les objectifs climatiques du Canada?

À l’ouest du lac Great Slave, le deuxième plus grand lac des Territoires du Nord-Ouest, au Canada, un plateau surplombe à 600 mètres d’altitude la vallée du fleuve Mackenzie. Ce plateau, connu sous le nom d’aire protégée et réserve nationale de faune Dehcho d’Edéhzhíe, présente une mosaïque unique de forêts boréales, de milieux humides et de lacs et abrite des dizaines d’espèces en péril (y compris, le caribou des bois, le bison des bois et la sauvagine).

L’Instance permanente de l’ONU met en avant des contributions des peuples autochtones aux objectifs mondiaux

Le thème de cette année était « Les droits collectifs des peuples autochtones sur les terres, les territoires et les ressources ». Les leaders autochtones, venus des quatre coins du monde, ont noté l’impact fondamental des droits garantis sur leurs vies et leurs moyens de subsistance, ainsi que sur l’avancement du développement durable et la mitigation du changement climatique.

Les projets pilotes de la REDD+ implémentés dans la province de Mai-Ndombe, à l’ouest de la République Démocratique du Congo, peuvent nuire à leurs bénéficiaires, sans pour autant stopper la déforestation, conclut une étude de Rights & Resources Initiative (RRI) révélée le 14 mars 2018.

Au cours de l’année écoulée, des représentants de commissions foncières africaines avaient exprimé le souhait d’échanger des expériences avec leur collègues à travers le continent afin d’en tirer parti. A cet effet, RRI et l’Initiative sur les Politiques Foncières de l’Union Africaine (LPI) ont co-organisé en juillet 2017 à Accra au Ghana un atelier de trois jours regroupant les représentants de commissions foncières des quatre coins du continent.

Foncier : 63 % des conflits liés au déplacement des communautés (rapport)

Environ 63 % des conflits liés aux investissements privés à base foncière et des ressources naturelles en Afrique sont causés par le déplacement forcé des populations, révélent de nouvelles recherches publiées, jeudi à Dakar, par la structure TMP Systems et l’Initiative des droits et ressources (RRI).

Digital Congo: Près de 50% des terres arables de la RDC sont bradées, selon Al Gore

Après le secteur des mines, qui a subi une véritable razzia, c’est le tour de terres arables de la RDC de faire l’objet d’une ruée à l’échelle internationale. Dans son livre intitulé « Le futur », Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, note que 48,8% des 120 millions d’hectares des terres arables que compte le Congo-Kinshasa sont déjà cédées aux étrangers. Un véritable bradage qui se fait malheureusement, dénonce l’ex numéro 2 sous Bill Clinton, au détriment du peuple congolais. Une redéfinition s’impose.

Camer: Les Pygmées Bagyeli, un Peuple Marginalisé qui Croupit Dans La Pauvreté
Camer: Les Pygmées Bagyeli, un Peuple Marginalisé qui Croupit Dans La Pauvreté

Les «Bagyeli», ont été déplacés de leurs terres ancestrales, sans avoir été recasés. Les « Bagyeli » sont des pygmées qui sont victimes de l’accaparement de leurs terres, depuis que la Société camerounaise des Palmeraies (Socapalm), une entreprise spécialisée dans la production d’huile de palme, a décidé d’étendre ses plantations de la Kienke, localité située à une trentaine de kilomètres de Kribi, chef –lieu du département de l’Océan région du Sud Cameroun.