Le 16 septembre 2021, RRI et le Bureau britannique du développement, des affaires étrangères et du Commonwealth (FCDO) ont organisé une discussion sur les nouvelles opportunités et les efforts en cours pour faire avancer l’agenda des droits fonciers collectifs lors de la prochaine CoP26 et des événements internationaux connexes.
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Regardez la présentation de Solange Bandiaky-Badji
La conservation et la restauration des forêts et des terres rurales sont essentielles pour atteindre les objectifs mondiaux en matière de climat, de conservation et de développement durable. La garantie des droits fonciers des peuples autochtones, des communautés locales et des populations afro-descendantes, en particulier des femmes et des jeunes, est nécessaire pour renforcer la mise en œuvre de toutes les solutions fondées sur la nature. Il s’agit notamment de protéger les forêts existantes et les écosystèmes essentiels, de restaurer les paysages et de garantir l’efficacité des marchés du carbone.
Toutefois, bien que les peuples autochtones, les communautés locales et les populations afro-descendantes détiennent des droits coutumiers sur plus de 50 % de toutes les forêts du monde, ils ne possèdent légalement que 10 % de celles-ci. Cet écart doit être comblé si le monde veut faire face aux effets du changement climatique et stopper la perte de biodiversité. S’il est vrai que des progrès ont été accomplis dans ce domaine ces dernières années, l’atteinte des objectifs liés au climat et au développement durable exigera bien plus d’ambition et de coordination, ainsi que de nouvelles initiatives pour accélérer ces effets.
L’événement visera à sensibiliser au statut des droits fonciers des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples afro-descendants et à leur importance cruciale pour atteindre les objectifs en matière de climat, de conservation et de développement. Ce sera également l’occasion de saluer tout le travail déjà réalisé en présentant des initiatives et des engagements connexes, puis favoriser une nouvelle collaboration entre les bailleurs de fonds bilatéraux, les gouvernements, les organismes philanthropiques privés et d’autres parties prenantes afin d’accélérer les efforts avant les COP.
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